vendredi 7 mai 2010

Back!

A Paris, quelques mois plus tard.

Cela fait maintenant deux mois que je suis rentré de voyage, deux mois que je n'ai  pas écrit ici et que je me dis que je le ferai demain. Car oui, je ne vous ai pas donné la fin de l'histoire, je ne vous ai pas parlé de Rio de Janeiro et de son carnaval, de Buenos Aires et de son McDonald's casher, alors voilà tout ça, un peu en désordre, un peu comme je regarde les photos et que les souvenirs me reviennent.

Donc tout d'abord la montée au Pain de Sucre. Il y a des nuls qui y montent en téléphérique, et nous avons récupéré leurs photos:


Pour tout dire, nous aussi on monte par les câbles de téléphérique, mais en s'accrochant par les dents, Requin style.



Là ça demande de la culture James Bond

Une fois arrivés là haut, nous avons reçu la bénédiction divine de la part du Corcovado, l'illumination et tout.

Comme se plaît à dire mon père, ils sont partout ces juifs.

Puis un petit tour par Ipanema, où se compriment les Brésiliens descendus de leurs favelas

Et moi qui trouvait la Grande Motte surpeuplée en été

Ensuite, Eric a mis un petit maillot du Brésil, vu qu'avec Paris il allait de déception en déception et nous a montré ses qualités de futchboleur.


Si vous devinez avec quoi il jongle, vous avez gagné un bon point


Et pendant ce temps là, les supporters sont en folie

Et vous avez pas vu toutes les photos...

D'ailleurs, il n'y avait pas que Eric qui était à fond Brazioule, il y avait aussi tout Maracana


Tout le monde est content parce que Franck vient de pecho Zahia. Avec son physique de beau gosse, ça mérite une ovation.

Le seul qui était mauvais joueur, c'était Batman. Alors il a commencé à nous poursuivre. J'ai d'ailleurs étais très déçu par Batman. Je croyais qu'il allait nous suivre en Batmobile. Et en fait il a sorti les Batskis. Pas aussi efficace. Surtout avec la neige qu'il y a à Rio.



Nous allions nous faire rattraper par Batman quand les filles qu'on avait chopées la veille dans un bar sont venus faire diversion.


Ah, Batman et Robin partagent peut-être plus que des costumes ridicules, mais la samba c'est toujours efficace pour faire diversion.

Et là, nous arrivons finalement devant le gros méchant, celui qui veut notre perte depuis le début, l'extraterrestre qui a fait croire à la planète qu'il était mort, vous l'avez reconnu, Michael Jackson.



Heureusement, nous maitrisons les arts martiaux et nous nous battons comme des tigres contre Michael.

Kung Fu Pandas

Et pour le finir, un petit coup de rayon laser intégré aux lunettes, et bam, nous avons buté Michael.


Wiz! Le rayon laser est parti!


Voilà, je me rends compte que je n'ai pas parlé de Buenos Aires, et que l'article commence à être long, donc ce sera pour la prochaine fois. J'espère avant deux mois...

lundi 22 février 2010

Raiders of the Crystal Coca of Doom - Part moins Un


Falbala et sa copine la princesse Leia, les deux filles que Indy et OSS ont chopé lors de leur dernière aventure viennent de se faire kidnapper. N'écoutant que leur courage, Indy et OSS partent à leur recherche.
Très vite, nos deux héros font leur petite enquête, et tout indique que les jeunes filles ont été enlevées par les cartels brésiliens de la drooooooogue et emmenées à Rio de Janeiro. Direction le Brésil donc, et nos deux amis sautent dans le premier bus, pardon la première Aston Martin, en direction de la frontière, à Puerto Iguazu.
Malheureusement, les cartels ont leurs indicateurs chez les douanes brésiliennes, et Indy et OSS se doivent de passer la frontière par la rivière, au milieu des infernales chutes d'Iguazu.

La vue des chutes est terrifiante.



Et les gardes-frontières patrouillent la rivière en zodiac.

Ça c'est du gros méchant.

Mais ils n'écoutent que leur courage, et sans hésiter ils sautent dans les chutes.



Après un plongeon de 80 mètres de haut, ils se retrouvent dans l'eau.



Un bateau des gardes-frontières les repèrent, et les deux aventuriers le prennent d'assaut avant qu'ils aient le temps de réagir.

Hop là on monte sur le bateau. Je vais me recycler en exécuteur de pirates somaliens un de ces jours.

Il y a beaucoup de gardes sur le bateau.

Il y a même un gars avec un lance-roquette!

Ils dirigent le bateau directement dans les cascades pour semer la panique chez les gardes et les obliger à sauter.



Les voilà rendus maitres du bateau et le conducteur se range de leur côté.


Ils traversent la rivière en bateau, et se retrouvent de l'autre côté, trempés, mais finalement au Brésil. Ils en profitent pour prendre de petites photos, on est pas tous les jours au Brésil, même quand on est aventurier professionnel.



Mais d'un coup, ils reconnaissent un des kidnappeurs, surement un des agents des douanes au service du cartel.


Force verte, le méchant. Il y avait aussi force rouge et force jaune, mais nous n'avons pas eu le temps de les prendre en photo.

 Sans hésiter, ils se lancent à sa poursuite.



OSS le coince finalement, et tente d'obtenir des informations.



Mais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le prisonnier se fait dévorer par les bêtes sauvages locales.


La bête féroce


Ô mon Dieu, c'est affreux, il se fait dévorer.


Enfin, nos amis sont parvenus au Brésil sain et sauf, et ils sont maintenant en route pour Rio pour sauver leurs dulcinées.

jeudi 18 février 2010

Raiders of the Crystal Coca of Doom - Part moins Deux

In a continent far far away…

Tatata tatata tatata tatata (avec l’air de Star Wars)

Indy se baladait tranquillou dans les canyons de Bolivie, galopant, insouciant.

Oh yeah

Soudain, surgi de nulle part, OSS arrive par derrière et lui tend une embuscade.



Au début il fait genre ils sont potes. Les Etats-Unis et la France sont alliés, vous imaginez, ce serait mal vu.



Et bam, il lui vole son chapeau, et se la pète en plus.



Indy se lance à sa poursuite, et quelque Ya!Ya! plus tard…



Indy rivalise d’acrobaties pour rattraper OSS.

Après la banque, je vais faire du cirque

La course n’en finit plus et les hommes se reposent alors que leur montures continuent.

Ça ne se voit pas sur la photo mais Jollyro Saltero est en train de galoper


C'est très confortable une selle pour dormir

Mais OSS est toujours devant et en plus il nargue Indy.

Et hop là en marche arrière. Avec un sourire de salopard en plus. Vous aussi vous voulez lui mettre une baffe hein?

Il communique par le langage secret des cactus pour envoyer un message codé à Indy.

Ça veut dire je t'aime en Bolivie

La course poursuite se continue sur le chemin de fer

Pony Express style

Le canasson d’Indy commence à rendre l’âme et la poursuite tourne au vinaigre. Trop de Ya tue le Ya.


Non, je n'ai pas le chapeau sur la tête sinon, ça fausse tout mon scénario super bien ficelé

Et finalement, alors que son cheval prenait de l'avance, c’est la chute pour OSS.

Il souffre le martyr


Si, si, regardez, il s'est vraiment fait mal

Bon, là ils se rendent compte que c’est quand même dangereux et ils arrêtent les conneries.

To be continued…

Tatalata tatataaaaa tatalataa ta tataa ta ta (avec l’air de Indiana Jones)

mercredi 17 février 2010

Raiders of the Crystal Coca of Doom - the trailer

Every saga has a beginning

Vous avez été tenu en haleine par les deux derniers épisodes d’Opération Cougar (je ne compte pas l’intermède musical, apparemment pas très apprécié par l’audience). Vous vous demandez à quand l’épisode 3. Et bien Cougar vous a réservé mieux que l’épisode 3. Oui, vous avez bien compris, après Star Wars, après Batman, Cougar recycle les recettes d’Hollywood et vous offre les épisodes -2, -1 et 0 !!! (Avec peut-être des demis au milieu, tout le scénario n'est pas encore prévu) 

Comment Indy Benamran a poursuivi OSS Israel à cheval, à surf, à travers montagnes et déserts, comment ils ont unis leur force pour chasser les nazis à travers les cascades d’Iguazu, affrontant les éléments, comment ils arrivèrent à Rio dans leur quête finale, vous saurez tous sur nos deux héros.


Tomorrow in Cougar…

Raiders of the Crystal Coca of Doom
An adventure by Eric and Ness



lundi 15 février 2010

Over busy

Cafe internet, Rio de Janeiro, apres une nuit de carnaval

Il y a vraiment beaucoup de choses a faire ici, nous sommes rentres a 7h du matin du defile, nous sommes alles nous reposer sur la plage, et la, avant de retourner bronzer, un petit intermede musical.



Promis, des photos quand on peut!

dimanche 7 février 2010

L’or noir de Bolivie

Puerto Iguazu, après 23 heures de bus, ça faisait longtemps


La Bolivie, c’est un pays pauvre. Très pauvre. Ce que je ne comprends pas vraiment d’ailleurs, vu la quantité de minerais qu’ils ont dans le sol. Or, cuivre, nickel, argent, il y en a tellement, c’est à se demander comment des végétaux peuvent pousser. Enfin, toujours est-il que, après notre court séjour chez nos amis boliviens, nous avons décidé de les aider. 
Et pour cela, nous avons décidé de leur donner le secret le mieux gardé du monde occidental. Plus secret que les codes de la bombe atomique américaine, plus légendaire qu‘Excalibur, plus mystérieux que les bugs de Windows, il a rendu des hommes riches et des enfants gros. Oui, vous l’avez compris, je parle de la recette du Coca-Cola.
Avec cela, à eux la richesse, à eux l’opulence, à eux le monde! Ils pourront se faire autant de tresses et s’acheter autant de robes à plis et de chapeau melons qu’ils le veulent.

Alors je dois vous le dire, nous ne la connaissions pas la recette du Coca-Cola. Mais bon, cela ne peut pas être si compliqué. Nous sommes Gaulois que diable, nous avons inventé la potion magique.
Nous nous sommes donc attelés à la tâche. Nos ingrédients de base étaient les suivants: de l’eau, du Tang (oui, c’est incroyable, ils en ont partout ici) et évidemment, vous l’avez vu venir depuis le début, de la feuille de coca.




Nous plaçons dans notre bécher artisanal les feuilles de coca, le Tang, et nous rajoutons de l’eau.





Puis nous remuons le tout.






Et tada! 




Et m…! Apparemment, quelque chose manque à notre recette. 



Et là, Eric a l’idée de génie. Ze idée. 




Et oui, un Oreo! (d’ailleurs, ils ont de l’Oreo à la meringue, ici, c’est génial)


On vide donc les béchers, on nettoie à l'eau déminéralisée de la pipette, et on est reparti, cette fois, sans oublier les Oreo, évidemment.




On mélange le tout.




Et....





Yeaaaaaaaaaaaaaaah! On a trouvé la recette magique! Et voilà, grâce à nous, les boliviens vont pouvoir se lancer sur le marché, le pays est sorti de la pauvreté.


Encore une victoire de canard. 

P.S.: Si vous pensez à d’autres mises en scène absurdes que nous pouvons faire avec ces histoires de coca, nous sommes ouverts à toute proposition. Quand on a un bon filon de blague, on a le droit de le creuser pour plus qu’un article de blog!

vendredi 5 février 2010

On a fait la droooooooogue!

Salta, encore et toujours, on y reste un peu, et ça fait du bien

Ma mère est anesthésiste, mon père est médecin, mes frères sont orthodontiste et orthopédiste, autant dire que dans ma famille, la drogue, c'est mal vu, sauf si c'est pour anesthésier.
Donc s'il vous plaît, ne leur dites pas, mais il y a quelques jours, on a fait la drogue en Bolivie!

Tout a commencé au marché, où, encouragé par notre conducteur de jeep, nous avons acheté notre coca. Pas le cola, les feuilles de coca, les vraies.

Et oui, ici, ça s'achète avec les pâtes et le riz

Ensuite, on se met en altitude, il parait que l'effet de la coca est meilleure. 


A l'altitude du Mont Blanc, ça devrait suffire

Voici donc pour commencer les outils nécessaires à tout bon camé.


Le billet à rouler, la carte de crédit, le couteau et la coke 

On commence par séparer les feuilles pour se faire une petite ligne.

On voit l'expérience

Puis on coupe la coca.

Un vrai dealer a toujours un foulard

Puis finalement, avec un billet de cent bolivianos (wow on est riche), on sniffe!!

Sniffage de ligne de coca


L'effet est immédiat!

C'est sympa comme sensation, mais nous sentons que l'effet est encore assez faible. Nous passons alors aux méthodes professionnelles, et on sort la poudre. Fini les drogues douces, à nous la cocaïne!


On mélange la poudre et la coca pour obtenir la cocaïne

On sniffe tout ça

Cette fois, ça ne rigole plus, nous recevons de plein fouet l'effet de la drogue! 

Regardez les yeux rouges, si caractéristiques!

La cocaïne nous fait tourner de l'oeil

Dernière étape pour être de vrais drogués: l'injection intraveineuse. Là, on passe vraiment aux choses sérieuses. Première chose, un garrot, pour trouver une belle veine.


De belles veines bien juteuses

Deuxième étape, on dépose la cocaïne sur la veine.



Finalement, on ouvre les veines pour injecter la cocaïne.



Parce qu'il y a des jeunes qui lisent ce blog, nous ne divulguerons pas les photos qui ont été prises après cette injection. Mais, après l'avoir vécu, nous avons tous les deux compris que ce n'était pas pour nous, et nous avons décidé de collaborer avec la police pour arrêter ce trafic immonde. 
Nous avons donc revendu notre stock sous la surveillance de la police afin de confondre les dealers et faire s'écrouler le réseau. 
Voici quelques-unes des photos de l'opération.



Notre client est inquiet...


... mais la transaction se fait quand même.

Nous repartons de la Bolivie, fiers d'avoir aidé le pays à se débarrasser d'un fléau.