lundi 21 septembre 2009

Seul, enfin!

A Shanghai, chez David, lundi 17 septembre

Je suis parti depuis un peu plus d’un mois maintenant, et pour la première fois cette semaine, j’ai laissé David à Shanghai et suis parti seul. Quatre jours seulement, mais déjà cela m’a donné un avant goût de ce qui m’attend en Australie, si toutefois je n’arrive pas à convaincre mes fainéants de copains de venir avec moi.

Je ne savais que attendre de cette expédition solitaire. Evidemment, c’était un grand soulagement de ne plus avoir à supporter David toute la journée (il ne lit pas ce blog, je peux raconter ce que je veux). Plus sérieusement, il y avait une appréhension certaine, partir seul en Chine intérieure avec nihao et shishe (bonjour et merci) comme seules armes n‘est clairement pas évident. Mais en même temps, voyager à deux nous a jusque là rarement incité à aller aborder les autres voyageurs autour de nous et me retrouver seul allait m’obliger, et j’en étais très content, à discuter avec les locaux et les autres touristes.

Je me suis donc élancé dimanche dernier à l’assaut de Yangshuo et de Xi’An. Yangshuo, vous le savez tous, est une ville touristique du Sud de la Chine, où se pressent Chinois, Malaisiens, Japonais, Israéliens et quelques occidentaux pour admirer les magnifiques paysages locaux. Xi’An, vous le savez aussi, est la capitale historique de la Chine, et le lieu où est enterré l’Armée des soldats de terre cuite.

Avant de m’attaquer à Yangshuo et à ses turpitudes, j’ai toutefois décidé de méditer un peu sur la condition humaine par les arts martiaux. Heureusement, j’ai été formé dans ma jeunesse à la dure par mes maîtres du club Do Rau Tei.
Voici une petite démonstration des gestes dont je me suis souvenu:



Le Kamehameha, très important à maîtriser si on veut devenir blond et piquer la boule de cristal au dragon sur la colonne.



Grand coup de pied retourné (très facile à exécuter, rappelez-vous des conseils de Maître Double Dragon, il suffit de faire droite - gauche - droite - saut).



Après avoir bien médité, j’ai décidé de m’entraîner à casser des briques, et j’ai malheureusement confondu mon appareil photo avec une brique. J’ai donc cassé l’appareil photo et les photos se sont arrêtées là… Enfin, j’en ai quelques unes du Blackberry, mais la qualité n’est pas folle.

Tout de même, avant d’envoyer un mawashigeri sur mon appareil, j’ai pu prendre, en voyageant à pied, à vélo, en taxi, en bus et en bateau, quelques photos des paysages locaux. Ils sont simplement incroyables, si beaux qu’ils les ont mis sur leurs billets de 20 yuans.



Le paysage local, vu depuis un pont





Le paysage local, vu depuis un des pics



Le paysage local, vu depuis un billet de 20 yuan



Le billet de 20 yuan, vu depuis mon Blackberry



 


 Le hors-bord avec lequel j'ai descendu la rivière (non, ce n'est pas le bateau bleu derrière)



Concernant les locaux, j’ai rencontré ici pas mal d’israéliens, dont un ancien voisin de mon oncle en Israël, des chinoises qui apprenaient l’anglais dans une école locale et dont les devoirs consistaient à aller parler aux touristes le soir (plus sympa que d’apprendre des tables de verbes irréguliers) et un japonais qui m’a donné l’adresse de son sushi préféré à Tokyo. Autant dire que l’expérience solitaire s’est très bien passé, j’espère que cela marchera aussi bien en Australie!

Voilà pour Yangshuo, malheureusement, pas de photos de Xi’An, il m’est donc difficile de vous parler des paysages locaux.

Bientôt les dernières histoires de Shanghai, ou comment avoir des draps et couettes en soie, des costumes et chemises sur mesure et des femmes de ménage pour trois fois rien!


2 commentaires:

Anonyme a dit…

faut te faire un tatoo a la shiriy dans le d eau mnt! impressionnant le retournee suspendu sur les rochers, la classe !! Mars

Anonyme a dit…

maitre double dragon dit:
non c'est droite- gauche et saut AVANT droite

l'appart de David est ouf? j'ai rate son appel hier. Laura et Sandra vous ont bien reçus?
Bon courage!
Daniel

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