Finding Tortue Géniale, Jaws, and of course, Nemo

A Noosa Heads, assis au café Le Monde, c'est beau comme nom.

La plongée, ça vous gagne. Je n’en pensais pas grand-chose avant nos premières aventures subaquatiques en Indonésie avec David et les Llamas brothers, et depuis, j’attends d’arriver sur la Grande Barrière de Corail pour passer ma certification.

Aujourd’hui, c’est chose faite! Je suis désormais certifié plongeur à 30 mètres, plongeur de nuit, et navigation sous-marine. Et marque un point de plus dans la course aux permis, aka the James Bond Race, Brice, tu accumules le retard. J’ai même appris à faire du 4x4 hier, donc cela nous met à 5-3.

Très classe comme photo, je ne suis que le photographe, c'est mon buddy le modèle.

Deux jours d’entraînement en piscine, pas forcément des plus intéressants pour vous lecteurs, puis départ pour trois jours sur le bateau au milieu de la barrière. Le bateau change de site à chaque plongée, quatre plongées pour être certifié à 18 mètres, puis une de nuit, une à 30 mètres, une de navigation et deux plongées juste pour le plaisir, sans instructeur.

Je réalise que ce n'est pas évident sur la photo, mais cette palourde fait à peu près mon bras en longueur.

Et oui, 30 mètres!

Au menu, des coraux à perte de vue, ce qui se situe à peu près à 15 mètres, le vent diminuant la visibilité, des poissons-clowns dans des anémones qui vous mordillent le doigt quand ils se sentent menacés, un barracuda, des tortues qui se laissent gratter le dos sans broncher, des requins, et des centaines d’autres poissons dont je ne connais pas les noms.

Des coraux

Des Nemos

Encore des coraux

Un hibou. Ah non pardon, c'est une tortue.

Un gros poisson. Je sens qu'il y a une grosse blague de financier à faire ici, mais j'y arrive pas.

J’ai appris particulièrement deux choses.

Tout d’abord, une plongée de nuit se prépare. Pour la préparer, rien de plus simple. Péchez un maquereau espagnol dans l’après-midi, cuisinez-le, placez les restes dans une canette et coulez la cannette à côté du bateau au début de la plongée. Puis partez plonger. Là le jeu est simple et incroyablement satisfaisant. Localisez un petit poisson qui a fait l’erreur de ne pas nager près des rochers, mais reste exposé, l’idiot, au milieu de l’eau. Muni de votre torche, illuminez le petit poisson, attendez quelques secondes et abracadabra! le poisson a disparu, gobé par de gros poissons (red bass en anglais). La chasse à la torche, c’est sadique, mais qu’est-ce que c’est marrant. Deux poissons à mon tableau de chasse, je suis heureux d’avoir participé à l’efficacité de la chaine alimentaire. Une fois le jeu terminé, retournez vers le bateau et nagez entre les vingt requins qui ont été attirés par les restes de poissons. Oui, c’est magnifique. Enfin, heureusement que les requins sont gentils et ne dépassent pas les 1m50.

Là c'est moi.

Deux fois la même bestiole, la différence est que celle du bas mange.

Deuxième chose, l’alcool, c’est has been, aujourd’hui on a l’ivresse des profondeurs. A partir de 25 mètres de profondeur environ intervient en effet cette condition particulière dont tout le monde a entendu parlé. Et bien c’est vrai, et c’est assez agréable comme sensation. On m’a demandé d’écrire mon nom à l’envers, et je crois que j’ai mis une bonne minute à le faire, assez étrange. Et le mieux, c’est qu’il n’y a pas de gueule de bois, on remonte un peu, et tout disparait. Magique.

Voilà pour la plongée. Je vous mets quelques unes des photos que nous avons prises, sans vraiment les ranger, c’est juste magnifique.

Des poissons

D'autres poissons

Moi encore, mais à la fin de la plongée.

Des coraux et des poissons

Un shérif en plongée a perdu son insigne.

Un chinois en plongée.

Des coraux

Pareil

Encore une fois

Moi ça va, et vous?

J'aime poser sous l'eau

Un koala. Ou pas.

Des poissons et des coraux, the double shot.

Il fait très pub HP ce corail. Allez les Bleus.

Un barracuda je crois, mais de loin.

En parlant de Allez les Bleus, merci Thierry Henri, tu m'as donné un sujet de discussion avec tous les irlandais et aises d'Australie. Et ils osent dire qu'il aurait du le dire à l'arbitre. Quelle blague.

En rentrant du bateau, je suis passé dans un bar où ils ont peut-être le sport le plus absurde du monde. J'ai nommé, la course de poissons rouges. Ca se passe avec de l'eau, une paille, un poisson rouge, et vous soufflez derrière le poisson pour faire des bulles et le pouser. C'est beau le sport. Le vainqueur était le poisson japonais, le biennommé Sushi, qui a pas eu une seule fois besoin des bulles de son jockey pour arriver au bout en une demi-seconde.

Après Cairns, je suis arrivé aux Whitsundays, un archipel au sud de la Barrière de Corail, où se trouve la plus belle plage du monde selon moi, la deuxième après Miami Beach (!?) suivant un classement de je ne sais qui mais que tout le monde semblait connaître sur mon bateau,

C'est bleu, c'est blanc, c'est beau.

Je suis le gars en bleu au milieu. C'est beau une combinaison anti-méduse. Et il y avait une rumeur sur le bateau comme quoi les deux filles étaient des "danseuses exotiques" dans leur bourgade anglaise. C'est ça la feinte des anglaises, elles ne restent pas à Londres les intéressantes. Si j'avais su ça il y a 3 ans...

Et où j’ai récemment posé pour la plus belle photo du monde. Un plongeon en stinger suit aussi, James Bond, quand tu nous tiens. Oui, c’est la même que celle sur Facebook, mais elle est vraiment incroyable.

Pour les droits de la photo, contactez-moi, ness@elite.com