jeudi 22 octobre 2009

Do you know where are the weird people?



Mardi 20 septembre, dans l’avion pour Hong Kong

Imaginons Londres un dimanche où, par miracle, quelques rayons de soleil percent les nuages. De suite, vous pensez (enfin, pour ceux qui ont habité Londres…) à un brunch en terrasse, un parc, une nappe de picnic.

Imaginez maintenant Tokyo un dimanche de beau temps. En avant les préjugés, ils travaillent tous, ils s’entassent dans le métro, ils deviennent blonds, ils jouent aux arcades, ils envoient des kamehamehas.

Et bien ce dimanche, à notre grande surprise, nous avons découverts que ce n’était pas le cas! Le dimanche pour les nippons, point d’oisiveté pour récupérer de la semaine, c’est au contraire le jour où ils se lâchent.

Laissez-moi vous dresser le tableau. Dimanche 18 octobre 2009, réveillés tard suite à notre soirée salsa (yes Mike, jusqu‘à Tokyo!), nous nous dirigeons vers Shibuya, au sud-ouest de Tokyo. Shibuya Crossing, cela ne vous dit surement rien, mais vous en avez tous vu des photos et des films. C’est un des carrefours les plus chargés du monde, mais pas de voitures, de piétons. Toutes les 2 minutes, tous les feux passent aux rouges et des centaines de piétons envahissent les passages cloutés en diagonale. Un spectacle phénoménale, qui se répète chaque jour, des heures durant. Et que ce soit un dimanche un peu avant midi ne change rien.

De l’intérieur, cela donne ça:




Du Starbucks en face, c’est tout aussi impressionnant.




Ce dimanche commence donc bien, mais il ne fait que commencer. Nous nous dirigeons ensuite vers le parc de Yoyogi, le Hyde Park de Tokyo, le Central Park de New York, l’Esplanade de Montpellier.

Et là, dans ce parc, un dimanche, les tokyoïtes nous ont tout simplement bluffés. A peine rentrés remarquons-nous ces quatre jeunes hommes en pyjama avec un bâton dans la main. Sauf si ce pyjama est un kimono traditionnel. Et ce bâton un sabre d’entraînement. Ah oui, ce sont bien quatre apprentis samouraï.






Marchons un peu plus loin, un groupe de japonais chantent Mary Poppins a cappella. Puis un groupe d’une cinquantaine d’adolescents, déguisés, enchainent des chorégraphies à côté d’un vieux qui chante une musique traditionnel. Quatre filles répètent une pièce de théâtre et quelques garçons apprennent à manier le sabre laser.



Puis, de l’autre côté du parc, dans un enclos où les chiens peuvent courir en liberté, le premier chien à roulettes. Pour moi du moins, Lionel et Raph jurent en avoir déjà vus.




Puis, pour finir votre visite, le clou de parc, le seul, l’unique, le vrai, la légende. Vous en avez entendu parlé, vous ne pensiez pas que cela pouvait exister, mais je vous présente Elvis japonais. En représentation live, pour le bonheur de vos yeux.



Après tout cela, nous n’avons même pas été surpris quand, à 500 mètres de là, des touristes perdus nous ont demandés, je cite: « Do you speak English? Oh yes, of course you do. Do you know where is the place with all the weird people? »

Parce qu’il est vrai, pour un occidental, il n’y a pas de meilleur moyen de décrire cet endroit. Cela ne ressemble aucunement à un parc comme on se l’imagine. Chaque recoin du parc est une surprise.

Lorsque je suis arrivé au Japon, mon ambition était de m’acheter une montre avec des fonctions inimaginables. Je n’ai pas trouvé la montre, mais j’ai trouvé un parc que, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais pu commencé à concevoir.

3 commentaires:

John a dit…

Pour info, Oxford Street est en train de s'inspirer de Shibuya Crossing et met en place un carrefour dans le meme genre avec une traversee pour pieton en diagonal..

because we are londONErs!

Kolmeski a dit…

Hehehe, J'ai le meme film de Shibuya!!! Good times buddy, good times...
Mes amis a Tokyo m ont jamais repondu, entretemps j ai appris qu ils venaient d'avoir un bebe!
Mec, tu vas ou apres le DJAPANE??
Keep kiffing buddy, keep kiffing

Anonyme a dit…

Après le Japon, c'est Hong Kong et, la semaine prochaine, l'Australie!!

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