vendredi 14 août 2009

Londres, dernière


Dans un 747 Qantas, pendant la montée vers les trente et quelques mille pieds

Je me rappelle encore la semaine de départ de Stanford. On avait décidé, avec mon cher ami Michael Salomon (son nom a été modifié pour protéger son identité) de faire une dernière semaine de concentré de San Francisco. Un soir au 111 Minna, un soir au Baobab, un soir au Nola’s et au Blue Chalk, (tous de grands lieux de la vie nocturne san franciscaine et palo altienne), un dernier tour sur le Golden Gate, un dernier passage sur Twin Peaks admirer la vue de San Francisco et de la baie (et une autre colline au sud de Mission dont je ne me rappelle plus le nom, si tu veux m’aider Mike). Et finalement un dernier départ de Stanford et une dernière soirée d’au revoir qui auront marqué les esprits.
Un concentré de Californie comme cadeau d’au revoir.

Et aujourd’hui, alors que j’attends à la porte d’embarquement, je me rends compte qu’involontairement j’ai fait la même chose à Londres, mais en une journée. Une journée au sens israélo-judaïque du terme pour être plus précis, c’est-à-dire qu’elle a commencé la veille, au coucher du soleil.

Voici ce que Londres m’a offert, du coucher de soleil mardi aux 3 étoiles mercredi.
Tout d’abord, un Erev départ à Golders Green, le quartier juif de Londres, pour un de ces rituels festins de viande. Le temps aussi, passant à travers tous les climats en 24h: une soirée ensoleillée, un matin frisquet et nuageux, un après-midi lourd et une soirée bruineuse, de cette bruine, ce crachin que nous affectionnons tant. Ces administrations ensuite, qui vous renvoient d’un bureau à un numéro de téléphone qui ne marchent pas les jours pairs à un autre customer service qui parle celte pour vous laisser frustré et pas plus avancé. Ces RBSiens aussi, qui avaient tous l’air plus fous de joie l’un que l’autre d‘appartenir à ce grand groupe. Ce métro surtout, qui me fit changer de trains 4 fois et pris 2 heures pour faire Bond St - Heathrow. Et finalement ce British Airways qui me mis sur un vol Qantas entre les 2 Australiens les plus antipathiques de la Terre parce qu’ils m’avaient surbooké.
Un concentré de Londres quoi.

Et voilà, maintenant que les 3 étoiles pointent dans le ciel, comme j’étais parti satisfait de San Francisco, je pars de Londres repu. Finalement ici, c’est comme le ski. On s’éclate toute la journée, mais le meilleur, ca reste d’enlever les chaussures le soir.


PS: J’ai fini d’écrire quand j’atterris à Singapour, mais je ne pouvais qu’ajouter cette photo d’arrivée en spéciale dédicace à ceux qui y continuent et celle qui y va. Ils savent accueillir ces singapouriens.

3 commentaires:

Jonath a dit…

Mais qui est donc ce mystérieux Michael S. ? Cesse donc de nous tenir en haleine !

Unknown a dit…

Attends l arrivee a HK... tu vas comprendre ce que c est qu une pancarte d accueil RBS... j espere que t as un format panoramique sur l appareil photo :)

Michael S. a dit…

Hehehehe!!!! Emotion, je decouvre ton blog today. Tain mec, je m'en rappelle de ton depart de SF comme si c'etait hier mon buddy. Sauf le dernier soir, jmen rappelle plus bien. Le derier brunch de la depression putai par contre jmen rappelle encore.
NessNess, t es au top, tu fais meme pas de fautes d'orthographe.
Je continue de lire

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